« J’ai toujours été intentionnellement sobre depuis que j’ai commencé à aller à des concerts punks lorsque j’avais 14 ou 15 ans, et j’ai toujours vu ma sobriété non comme une préférence personnelle mais comme une revendication sociale et politique, bien que je me sois toujours senti ambivalent au sujet de l’identité straight-edge, une des principales raisons étant que je m’identifie fortement aussi comme queer (…). D’un côté, je n’ai pas ressenti beaucoup d’espace pour être moi-même queer dans la plupart des scènes punk/hardcore, et la réputation hyper-masculine du straight-edge me rebute profondément. De l’autre côté, j’ai affronté beaucoup d’exclusion au sein des scènes queer en raison de ma sobriété.
Avec cet article je tente de réconcilier ces parties de moi-même, me demandant comment je pourrais rester accrochéE à l’edge tout en me débarrassant du straight. J’espère que cela provoquera des conversations et débats à propos des drogues, de l’alcool, des communautés queer, du straight-edge, des politiques radicales, et sur les manières dont nous pouvons transformer notre société. »
à lire ici : https://infokiosques.net/spip.php?article1492